Le site bénéficie de plusieurs statuts de protection, l’acquisition par le Conservatoire du Littoral assure une protection foncière qui rend ces terrains inconstructibles et inaliénables.
Un arrêté municipal réglemente et interdit l’accès à toute personne ne bénéficiant pas d’une autorisation. Ces espaces ont été répertoriés dans l’inventaire départemental des zones humides. Cela complète la protection du site tout comme son appartenance au réseau Natura 2000. Tout comme la majeure partie de la Camargue ces marais sont situés dans le Parc Naturel Régional et dans la Réserve de Biosphère dont les périmètres se superposent.
Comme pour la plupart des zones humides utilisées par l’homme depuis plusieurs siècles, l’intervention humaine est nécessaire pour gérer l’eau. Dans un contexte d’adaptation au changement climatique, le contrôle des niveaux d’eau est indispensable, de manière à offrir des conditions optimales à certaines espèces. Modifiés et aménagés pour y exercer la chasse au gibier d’eau, certains marais font l’objet d’une gestion « active » qui tient compte des conditions climatiques, des saisons et de la biologie des espèces.
Cette gestion fait l’objet d’un suivi régulier encadré et défini par un plan de gestion. Ce document est composé de différents éléments comme les inventaires d’espèces. Il constitue la référence commune pour le propriétaire et le gestionnaire. Véritable feuille de route, cet outil prévoit la réalisation d’opérations qui permettent à chacun de s’assurer que les objectifs de conservation sont bien pris en compte.
Après plusieurs mois de concertation et d’échanges avec des propriétaires intéressés par la démarche, il semble possible de créer une réserve qui pourrait atteindre environ 350 hectares.